Les dernières nouvelles...
Formation cameraman monteur
Le 1er jury est terminé
Voici les réalisations des stagiaires de la session 2017-2018, vous pouvez les visualiser sur le site de la formation (https://www.rta.be/formation/jury1.html) ou sur l'espace viméo dédié à la formation, session 2017-2018 (https://vimeo.com/album/4959199). Bon visionnage!
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RÉALISATIONS VIDÉOS
Lecture experte à l'école |
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Réalisé pour la Fédération Wallonie Bruxelles, Service général des lettres et du livre, un reportage qui présente le projet « Lecture experte » mené à l'école « La flûte enchantée » de Molenbeek. Des élèves de 5è primaire sont partis à la découverte du livre de Benoît Jacques « La vallée enchantée ». |
« Cultivons les alternatives » : la Ferme Nos Pilifs |
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Réalisé pour le service éducation d'Oxfam-Magasins du monde, dans le cadre de la campagne « Cultivons les alternatives », une capsule vidéo présentant le projet de commerce équitable de la Ferme Nos Pilifs à Neder-Over-Heembeek. |
CEC Ateliers'Bis : Entre deux mondes |
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En mai 2017, 99 enfants de 2 ans et demi à 12 ans de l'école La Court'échelle à Namur ont exploré le thème du « déplacement » avec leurs professeurs et les artistes du CEC Ateliers'Bis. RTA a participé à ce projet en réalisant avec les enfants une capsule vidéo/chorégraphie. Voir aussi sur le site du centre culturel de Namur: |
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FORMATION Aide à la Jeunesse
« Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. »
Article 12 de la Convention internationale des droits de l'enfant
Le décret de l'aide à la jeunesse prévoit, en son article 50quinquies, un dispositif qui a pris cours en janvier 2015 ; tous les services du secteur, qu'ils soient privés agréés ou publics, organiseront de manière continue la participation des bénéficiaires, qui devront pouvoir donner librement leur avis et être écoutés quant à la manière dont ils perçoivent l'intervention dont ils bénéficient et les effets qu'elle produit. Organiser cette participation ne va pas de soi. Les représentations en vigueur invitent effectivement à penser trop vite qu'il n'existe qu'une forme possible de participation.
Le courant d'analyse institutionnelle a pourtant développé une grande variété de dispositifs de participation. Il convient toutefois d'en appréhender correctement les différentes spécificités pour les mettre en œuvre avec succès dans son institution. Il convient de se remémorer que ceux-ci s'inscrivent dans une cadre cohérent qui implique qu'ils ne sont pas d'office valable pour tous et tout le temps, particulièrement si les conditions minimales de réussite ne sont pas présentes.
La formation visera à installer les bases pour permettre aux équipes de mener une réflexion approfondie et collective sur leurs pratiques actuelles ainsi que sur les perspectives et les conditions de mise en œuvre éventuelle d'un dispositif complémentaire de participation.
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No-selfies
Voir le Mur de no-selfies (clips et analyses) : http://www.rta.be/noselfies
La mode des "selfies" pose question et stimule l'imagination.
On observe en effet un renversement de perspective interpellant, notamment en matière de rapport aux chefs d'oeuvre; dans un musée, par exemple, on voit de plus en plus
de touristes qui, au lieu de photographier l'oeuvre qui fait l'objet de leur admiration, se photographient devant elle. Le thème n'est plus d'en emporter une reproduction, mais de diffuser la trace du fait "qu'on y était". L'oeuvre devient
un arrière-plan et l'auto-affirmation de la présence, centrale, souvent au détriment de la contemplation elle-même (la personne qui se photographie tourne d'ailleurs le dos à l'oeuvre). "J'y étais -mais je ne
l'ai pas regardée" pourrait être le slogan paradoxal de cette pratique culturelle, où ce qui compte c'est d'être regardé comme présent/absent sur les lieux de l'oeuvre.
A côté de cette présence
hypertrophiée et vide, on trouve des personnes dont la présence est déniée, dont les protestations silencieuses ne sont pas entendues, dont la réalité est travestie ou oubliée, et qui sont soumises à
une violence symbolique d'autant plus dure qu'elle est invisible: c'est notamment le cas des personnes confrontées à l'appauvrissement durable ou prises dans la tourmente de l'Etat Social Actif.
Nous avons voulu rendre visible l'invisible
(ou plus exactement l'invisibilisation) en témoignant d'une réalité décrite par les personnes qui la vivent. C'est à travers des "no-selfies" de personnes "au pied du mur", "dos au mur", et mˆme littéralement
"dans le mur", que nous avons choisi de procéder. On l'aura compris, la seule "oeuvre d'art" devant laquelle ces personnes devenues transparentes pour la société (pauvres, chômeurs, NEET, etc.) peuvent dire qu'elles "y sont",
c'est un mur.
Plusieurs "no-selfies" ont été diffusés par le RWLP (www.rwlp.be) le 16 octobre 2015, lors de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, à Namur ; certains l'ont été sur notre page facebook (www.facebook.com/asblrta), ils sont désormais accessibles via un mur de no-selfies à l'adresse suivante : http://www.rta.be/noselfies.